Le Détective Public...

PROLOGUE

Je regardai ma montre, elle indiquait 88:88. J’étais sûr que quelque chose n’allait pas, qu’il ne pouvait pas être si tard puisqu’il faisait encore un peu clair. Ma montre m’avait déjà servi cet avertissement auparavant mais je ne me souvenais pas de ce à quoi ça correspondait. De toutes façons je devais aller questionner un truand qui restait dans un hôtel minable et je partis.

Je frappe à la porte, un colosse ouvre et en me voyant, me flanque son poing dans le bas ventre me faisant me pencher en avant de douleur, il me relève alors le genou sur le menton me redressant brusquement me plaçant en position pour lui permettre de me télescoper un “uppercut” qui me fait faire une pirouette complète qui fait que finalement je me retrouve étendu sur le dos dans le couloir à environ trois mètres de mon assaillant. Il se frotte alors les mains, rentre et referme la porte derrière lui.

Il croit sûrement en avoir fini avec moi; mais c’est mal me connaître !!! Je me relève, défroisse mon complet et décide d’un plan d’attaque qui me permettrait de profiter d’un effet de surprise que je pourrais lui imposer. Je revois donc dans mon esprit toutes les péripéties de mon plan et je retourne à la porte.

Je frappe.... Le colosse ouvre avec un air méprisant. Sans perdre un instant, j’assène un magistral coup de ventre sur son poing. Avant qu’il n’ait pu réagir, je lui descends un coup de menton directement sur le genou et en me relevant rapidement, je m’empresse, toujours avec mon menton, de lui accrocher le poing de façon à ce, qu’avant qu’il ne puisse attaquer, je virevolte souplement et je m’étends nonchalamment sur le dos dans le couloir à environ trois mètres de lui.

Ne voulant de toute évidence pas montrer qu’il était très surpris, il s’est frotté les mains, est rentré et a refermé la porte derrière lui. J’étais content du résultat car maintenant j’étais sûr de l’endroit où il demeurait et en plus il savait maintenant qu’on ne s’attaque pas impunément à moi

Demain quand je vais sortir de l’hôpital, je vais aller le voir pour discuter. Je regardai de nouveau ma montre et elle n’indiquait “rien” je me suis alors souvenu que la dernière fois qu’elle m’avait servi l’avertissement 88:88, j’avais dû changer la pile.

Marc


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